Tout à l’heure je rentrais de mes courses en ville, un peu fatigué d’avoir encore bien marché. Il est à peine 17h30 et la nuit est presque tombée. Je sors du bus, mon sac à dos sur le dos, et alors que je marche tranquillou, je lève les yeux et aperçoit quelques chauves-souris au dessus de ma tête. C’est vrai, quelques chauves-souris qui traversent une rue déserte c’est pas grand chose, on en a déjà vu. Mais là je continue de regarder parce que les quelques chauves-souris sont en fait une ribambelle ! Elles passent et se suivent sont discontinuer. Je me dis que j’écrirais ça dans mon blog tiens – J’ai dû voir plus de 50 chauves-souris ! –

Et ça continue de passer au dessus de moi… Je commence à me demander si c’est bien des chauves-souris parce que ça commence à faire beaucoup, et en plus je n’ai jamais entendu parler de migrations massives de chauves-souris. Je marche un peu, quelques beaux spécimens passent juste au dessus des poteaux d’électricité, et en voyant leurs ailes plus de doute possible : ce sont vraiment de grandes, noires, et macabre ailes de chauves-souris. J’en frissonne; je déteste ces bêtes là… Je continue mon chemin qui, malheureusement, suit parallèlement celui des sales bêtes. Elles défilent toujours et encore, c’est fou, ça ne s’arrête jamais ! J’ai dû en voir plus en quelques minutes que dans toute ma vie !!

Dans cette rue déserte perdue en pleine banlieue de Brisbane, je dois dire que l’ambiance est particulière. La ribambelle de formes sinistres commence à s’amincir et au bout de quelques minutes, je n’en vois plus aucune. Malgré tout je ne suis pas franchement rassuré.

J’arrive enfin à la maison, et elles étaient toutes là. Posées sur le toit.

J’ai couru…

Nooon je déconne pour la dernière phrase :-) Quoique Stephen King ne m’aurait pas renié cette fin si en plus elles s’étaient toutes jetées sur moi, ne laissant au matin que quelques bouts de chairs sanguinolentes, miam miam.