Fallait bien que ce blog se termine un jour, et aujourd’hui nous y voilà… Je le fais sous la contrainte puisque mon portable est au bord de rendre l’âme et que je n’ai franchement pas envie d’aller au cybercafé pour les quelques jours qui me restent à Sydney ! Je pars le 17 et d’ici là il n’y aura plus de nouvelles.
Donc voilà, c’est la fin, je ne sais pas quoi dire… « A bientôt ? »
Sans doute à une autre année pour un autre pays (si l’accès à internet est aussi facile qu’ici), comme le Pérou par exemple ? (enfin bon, là c’est pas un exemple, c’est vraiment un endroit où je veux aller)
Voilà voilà… Bye bye, ciao, aufwiederzen, goodbye, see you, cheers…
Je rend l’antenne !
ps: je remet les commentaires pour le dernier article, comme ça ce blog mourra en laissant tout de même une possibilité de me faire un dernier petit coucou ! Snif
Bon sinon rien à voir, mais je voulais parler un peu de la colocation. C’est vrai que jusqu’ici je n’ai pas du tout abordé le sujet, mais c’est que je ne vois pas ce que je pourrais raconter à part des banalités du style « ça se passe bien », « ils sont vraiment sympas », « ça va me manquer… ». Mais ça ne sert à rien que je regrette ou que je me dise que « peut-être j’aurais pu rester plus longtemps » parce que, par un concours de circonstance, tout le monde va bientôt repartir chez soi. L’italien, Tommy, dans 2 semaines (juste après moi), l’italienne, Barbara, au même moment pour raisons familiales et moi juste avant Tommy.
Il ne restera sur place que le français, Thomas, l’anglaise, Susie et ma remplaçante. Parce que voilà, pour récupérer sa caution ici, il faut se trouver un remplaçant. C’est bien pratique pour les propriétaires qui ont juste à toucher les loyers sans avoir à lever le petit doigt ! C’est un système courant ici. Ce n’est pas un vrai problème de trouver quelqu’un, on pose des petites annonces sur les poteaux dans la rue, sur internet, dans les cybercafés et on reçoit très rapidement des coups de téléphone.
Le seul problème c’est de trouver quelqu’un quand on doit partir à une date précise… Si on cherche trop longtemps avant, les gens ne sont pas intéressés parce qu’il faut attendre 2 semaines avant que la place soit libre, et si on cherche au dernier moment on prend le risque de ne pas trouver à temps (et donc de ne pas récupérer sa caution, 500$ quand même). En tout cas là c’est bon, Angeline, une française, emménagera avec nous à partir de lundi. Jusqu’à mon départ j’irais dormir avec Thomas, tout est parfait.
Aujourd’hui c’est la journée glandouille, le temps gris et pluvieux ne donne envie de rien faire. D’ailleurs là il est 15h, je suis dans le salon à taper, Barbara écoute les soundtracks que j’ai apportée, Thomas dort encore puisqu’il travaille la nuit dans un bar, et Tommy aussi parce qu’il consomme dans des bars la nuit 😉
L’anglaise est partie je ne sais où.
Je vais ranger mon barouf tiens, faut que je prépare le lit pour la nouvelle colocataire, allez, motivé… Juste un petit cappuccino avant alors ! Juste un.
Et voilà, le retour c’est pour bientôt. Pour le 17 septembre à 6h50 exactement.
Je me sens si proche de cette date que j’en ai même un peu perdu l’envie d’écrire sur ce blog. De toute façon vous ne perdrez rien vu que je ne comptais pas faire grand chose de mes derniers jours, fauché que je suis. Et puis bon, j’ai vu le principal sur Sydney, je connais la ville par cœur… et je rêve déjà d’autres lointaines contrées !
Mon seul regret sera de ne pas avoir vu l’Australie profonde… Mais je ne désespère pas de revenir un jour en pur touriste et de voir enfin Alice Spring (le centre de l’Australie) et un peu de la côte ouest.
Ce qui m’aura manqué ici, c’est un vrai dépaysement, un soupçon d’aventure aussi. C’est un pays très accessible, à la culture très proche de la notre et dans lequel on trouve très vite ses repères. Ça peut être un avantage autant qu’un inconvénient suivant ce que l’on cherche en voyageant.
J’ai apprécié l’avantage parce que je ne suis pas encore un grand baroudeur, mais maintenant je veux que ma prochaine destination soit un pays… Vraiment différent. J’ai déjà ma petite idée, mais bien sûr, ce n’est pas pour tout de suite.
Je vais sans doute « poster » quelques photos tirées de mon immense réserves pour combler les derniers jours, mais voilà, pour moi le voyage est terminé.
Bon, je voulais finir ce post sur une note finale plus profonde, mais en fait il est 2h30 du mat et mon cerveau s’est mis en veille, donc tant pis !
La photo c’est comme la pêche, il y a des jours où on revient bredouille et d’autres où l’on ne compte plus les belles prises. Aujourd’hui je suis plutôt dans le second cas
Le zoo se trouve sur l’autre « versant » de la baie. On prend donc le ferrie pour s’y rendre (petit trajet sympa). Là bas on retrouve le bestiaire habituel d’un zoo classique, avec bien sûr les spécialités australiennes 😉
Mais là où ce zoo se différencie vraiment, c’est qu’il surplombe la baie de Sydney, et ça c’est vraiment beau… Voir une girafe et au loin l’Opéra de Sydney c’est quelque chose de… très très photogénique
J’ai pris vraiment beaucoup de photos aujourd’hui mais comme je ne peut pas trop surcharger le site, je ne peux en choisir qu’une dizaine à montrer…
C’est ce qu’on appelle l’instant de grâce pour le photographe…
(c’était sur le ferrie en revenant du zoo)
Mon premier doute a pointé le bout de son nez en sortant de la gare. Une si minuscule gare pour la capitale de l’Australie ?? En plus les lavabos ne marchaient même pas dedans…
Je prend le bus, longtemps… Jusqu’à ce que je me dise que, peut-être, je suis passé dans la ville sans m’en rendre compte. Effectivement…
…Je marche dans les rues au milieu des arbres morts et de quelques personnes qui semblent être les figurants d’une ville abandonnée…
Et comme ça, petit à petit, je découvre que Canberra est une ville très ennuyeuse, avec ses grandes rues rectilignes et cette constante impression de « vide »… On se croirait dans une des ces villes nouvelles de Marne la Vallée (« Noisy-Champs » au pif tiens)
Mais bon voilà, même si Canberra ça valait vraiment pas le coup, je ne regrette pas parce que j’ai passé la soirée dans l’auberge de jeunesse avec 3 Hollandais vraiment très sympas ! En plus une des 2 filles, Sanne (celle qui regarde l’objectif), connaissait Verrières le buisson (!!) puisqu’elle avait travaillé dans un château dans la vallée de Chevreuse ! C’est à peine croyable ce genre de chose !! C’est comme quand on veut chercher un mot dans le dictionnaire et qu’on l’ouvre pile à la bonne page
(Bertrand, je suis sûr que ça te rappelle aussi le même épisode de « Friends » que moi 😉
Joey tente de draguer une hollandaise, et elle de répondre :
– Je suis hollandaise
– Et moi c’est Joey ! Et d’où tu viens déjà Olandaise ??
Prochain post pas en direct de là bas puisque là c’est sûr, je n’aurais pas internet ! Non je ne déménage pas encore, c’est juste pour un petit séjour de 2 jours et une nuit histoire de voir un peu la capitale de l’Australie (vous savez, cette ville dont justement aucun Européen ne sait qu’elle est la capitale de l’Australie ?).
Mais qu’y a t-il à voir à Canberra ? C’est à cette question que je vais tenter de répondre en allant là bas (parce que je me pose la même en fait).
Je pars jeudi et je reviendrais le vendredi soir, et ensuite ce week-end je retourne dans les Blue Mountains.
Sheryl Crow qui chante pas loin de moi pense la même chose: All I wanna do is have some fun !
Les Blue Mountains c’étaient très bien, mais il y a beaucoup à voir et je pense que je vais y retourner ce week-end. C’est à 2h de Sydney en train, mais c’est vraiment pas cher et ça m’a bien plu ! Par contre j’ai une chose à reprocher, c’est trop touristique…
Une maison toute mignonnette de Katoomba, une petite ville aux abords des montagnes.
(si on prononce « Katoomba » ça me fait penser au jingle de M6… sic)
Malgré tout je voulais quand même pour la vue ! Alors je prend un ticket dans le grand centre à touriste, je passe mon ticket dans la barrière automatique, et là… je me retrouve devant une sorte de mini train de fête foraine ! Je ne savais pas qu’il y avait 2 « activités » dans le même centre… Je comprend maintenant pourquoi la caissière voulait tant me faire dire si je voulais « descendre » ou « monter ». Dégouté, je m’installe dans ce « machin » avec plein de gamins autour de moi, et je commence à bidouiller mon appareil photo avec mon sac à dos posé à côté de moi.
Le truc se met à descendre… Presque à la vertical !!! Je rattrape de justesse mon sac à dos qui allait rejoindre les passagers à l’avant et je agrippe comme un forcené à la rambarde devant moi… J’ai les chocottes, c’est quoi ce truc de fou ! (euh, malgré tout je garde un peu de sang froid pour prendre une photo, perd pas ses réflexes de japonais le Bibi 😉
Je vais à gauche: rien d’intéressant à voir. Je vais donc à droite vers le « Giant Stairway ». Je marche une heure sur un sentier vraiment ennuyeux parce que je ne peux pas voir la vue cachée par les arbres de la pente. Et J’arrive enfin à ce fameux Giant Starway… Moi qui avait plutôt bien marché jusque là, j’ai arrêté de faire le malin après quelques mètres dans les escaliers !
Alors que j’avais déjà le tee-shirt trempé, j’arrive devant cet horrible panneau…
En montant ces escaliers accolés à une falaise, je ne pouvais m’empêcher de penser que ça me rappelait… Hum… un endroit du jeu vidéo Half-life 😛
Oui désolé, on a chacun sa culture hein !
Petit arrêt dans les escaliers. Moi qui est le vertige, j’ai bien flippé en la prenant… (et oui, malade devant les aquariums et jambes flageolantes face au vide…)
Arrivé en haut des escaliers, il y avait des touristes partout !! Les malins étaient venus par le haut (5 marches à tout casser..). Bon en tout ça en valait le coup, la vue était magnifique et le vide en dessous était, lui, impressionnant (et pourtant j’avais l’impression d’être le seul à me cramponner à la balustrade !)
Vu d’un peu plus haut, la passerelle au dessus du vide. brrr
(bon par contre je viens de me rendre que j’ai mal pris la photo et qu’on ne se rend pas du tout compte de la perspective.. Adrien tu notes, n’oublie pas d’ouvrir le diaph pour faire ressortir la perspective !!!)
L’Australie c’est cool, mais si je peux me permettre d’être plus terre à terre, il y a 2 fléaux là bas que je viens de subir ce soir: les cafards et les pubs…
Bon de toute façon ça faisait déjà longtemps que j’avais fais une croix sur la télévision française donc je n’allais pas me jeter sur la leur… Mais là quand même c’est fou ! J’ai tenté de regarder Twister ce soir, et le film a été coupé 10 fois par la pub !! J’ai compté. Les pubs en plus sont d’un minable…
Bon sinon les cafards… ahah ! Ça c’est qu’on n’oublie de dire sur l’Australie 😉 Il y en a partout ! En fait ce ne sont pas vraiment des cafards, mais des blattes (petites et marrons) qu’ils appellent « cockroach ». Franchement ils ne me dégoutent pas tant que ça mais par contre l’anglaise et l’italienne sont plus réticentes à ne pas s’en préoccuper :P. On les trouve partout, surtout dans la cuisine, parfois dans la baignoire, dans le salon, mais pas encore dans les chambres (ça c’est cool).
On pourrait croire que c’est seulement dans cette coloc mais en fait ils sont partout !! D’ailleurs c’est pas pour rien qu’à Brisbane 3/4 des maisons sont construites sur pilotis. Les petites bêtes de toutes sortes pullulent ici.
Je change complètement de sujet. Je voudrais juste dire un petit mot à propos de ce que les Australiens écoutent comme musique. En fait il n’y a rien de bien original mais c’est vrai qu’on peut se poser la question vu d’Europe. Moi qui ai l’habitude des Fnac françaises, ce n’est pas difficile de comparer ce qu’on trouve sur leurs étalages: principalement de la musique anglo-saxonne. Je met à part les rayons jazz, classique, blues (etc) où l’on trouve exactement le même genre de chose qu’en France. Je met également à part le rap, le r’n’b, la dance et la techno où là je n’y connais franchement rien…
Si je me fie aux CDs que j’ai pu voir parfois en tête de gondole, ben je dirais qu’ils ont plutôt bon goût ces Australiens ! (en toute subjectivité bien sûr 😉
J’ai même eu la surprise de trouver Nick Drake mis en avant dans un rayon, pourtant le genre de chose que j’aurais cru réservé à une petite boutique intello de St Michel. Par contre, pas l’ombre d’un artiste français ! C’est vrai qu’on a jamais été les plus doués pour ça (face à l’Angleterre je veux dire), mais quand même, un ou deux petits CDs ça aurait été sympa ! (bon c’est vrai, j’ai quand même vu un CD de Françoise Breutz).
Bon voilà, demain je vais dans les Blues Mountains ! Enfin ! (j’arrêtais pas de me dire chaque soir que je devrais y aller, mais le matin quand le réveil sonnait à 5h, arg, non je pouvais pas)